Un moteur exceptionnel : la passion
J’ai toujours été très actif, avec un métier qui correspondait à mon tempérament et que j’aimais. En complément à ce métier, une passion spéléologique dévorante, pas toujours en accord avec ma vie de famille. Il est souvent difficile de trouver un bon équilibre quand une passion vous possède.
J’ai aussi toujours noté tout ce que je faisais d’intéressant pour regrouper textes, photographies, topographies dans des gros classeurs d’où je pouvais les faire ressurgir. Je gardais aussi un exemplaire des revues dans lesquelles j’avais écrit des articles. Aujourd’hui, ce site Internet me permet d’exhumer tous les témoignages d’une vie bien remplie et d’essayer de vous captiver par certaines des activités que j’ai pratiquées.
Les tribulations d'un retraité
Dans les années 1950-1960, la retraite était un drame pour beaucoup de ceux qui y parvenaient. C’était la fin de la vie active et pour certains, vidée de sa sensation d’utilité, l’existence perdait une grande partie de sa signification. Avec l’augmentation de l’espérance de vie, la durée moyenne du temps de retraite est passée de 8 ans à 24 ans ! Il faut occuper ces longues années
L’arrivée de la civilisation de loisirs a permis de considérer la retraite d’une autre manière et, aujourd’hui, beaucoup de retraités n’ont plus de temps à rien ! Si certains se sont laissés absorber par un quotidien, commençant par l’achat matinal du pain et du journal, suivi du rite des mots croisés et autres occupations ménagères, de plus en plus de retraités découvrent les joies d’une activité physique qu’ils avaient négligée auparavant. Ils font régulièrement de la randonnée, de la montagne, du vélo. D’autres participent à la vie associative ou s’investissent dans le bénévolat.
A 67 ans, arrêtant mon activité professionnelle de géomètre, je disposais à mon tour de beaucoup de temps libre. Comme cela arrive à certains de ceux qui atteignent la « dernière ligne droite », j’écrivais une biographie, spéléologique celle-là : Chroniques souterraines. Mais, cela ne m’occupait que quelques mois. Il fallait ensuite trouver autre chose. Il y eut le bénévolat avec l’encadrement de formations topographiques en France et à l’étranger. Il y eut la participation à des missions archéologiques : plus d’une quinzaine depuis dix ans : en Syrie, Arabie, Jordanie, Liban, Egypte, Algérie et même dans l’hémisphère austral. Pour boucher les trous entre ces missions, une « jobastrerie » de retraité : l’ascension des points culminant de tous les départements de la France métropolitaine ! Et puis arriva la dernière activité, moins exigeante physiquement que la spéléologie : l’étude systématique des sites rupestres de la Provence ayant eu une occupation défensive ou cultuelle. Tout cela sans négliger de noter scrupuleusement tout ce que je faisais. Une manie !
Avec l’explosion de l’informatique, l’arrivée de la photo numérique et des divers logiciels permettant une mise en page agréable des photos et du texte, j’ai pu faire ce qui n’était pas possible seulement 15 ans auparavant : la rédaction de nombreux fichiers en PDF. La révolution d’Internet a fait le reste et je vous laisse consulter ces fichiers dans les quatre pages associées : spéléologie, topographie, archéologie et sites rupestres.